Prétendu scandale de 12 millions USD impliquant l'IGF : ACAJ dément son implication dans ces allégations et défend Jules Alingete

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Après des allégations attribuées à ACAJ sur l'implication de l'Inspecteur général des Finances, chef de service, dans une affaire de rétro commission, cette structure de la société civile dément être auteur de ces écrits et prend la défense de l'Inspecteur, Jules Alingete.

L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice a, dans une conférence de presse tenue ce lundi 5 avril, condamné les allégations selon lesquelles elle aurait alerté sur un prétendu scandale de détournement de 12 millions USD dans lequel serait impliqué Jules Alingete,  Inspecteur en chef de l'Inspection générale des finances (IGF).


Pour Georges Kapiamba, son président, ACAJ n'est pas impliquée dans ces allégations contenues dans un article largement partagé dans les réseaux sociaux. Ces allégations sont attribuées à ACAJ qui accuse l'Inspecteur en chef de l'IGF, Jules Alingete d'être impliqué dans une affaire de rétro commission de 12 millions de dollars venant des fonds payés aux pétroliers par l'État congolais pour compenser le manque à gagner de ces sociétés pétrolières.


Pour Georges Kapiamba, Jules Alingete est sujet d'attaque à cause de son combat contre la corruption et le détournement. "L’ACAJ constate que les auteurs de cet article se sont attaqués gratuitement aux responsables de l’État dont l’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, à cause de son engagement dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics", a-t-il fait savoir.


Avant d'ajouter : "L’ACAJ rappelle que tout citoyen a le devoir de ne pas porter gratuitement atteinte à la vie privée, à l’honneur et à la dignité des autres citoyens".


Tout en condamnant  l’emploi abusif de son nom pour crédibiliser ledit article contre l'IGF, "ACAJ appelle vivement le gouvernement à engager en urgence un débat public sur les options fondamentales de la loi devant réprimer des auteurs et complices de la cybercriminalité".


Pour rappel, l'Inspection Générale des finances fait l'objet de plusieurs attaques après actionné plusieurs enquêtes sur la megestion des deniers publics. Hier, dimanche 4 avril 2021, le Service de communication de l'IGF était obligé de démentir une autre allégation selon laquelle cette structure rattachée à la Présidence de la République aurait trouvé un compromis avec le parquet ainsi que certains responsables de l'EPST pour classer sans suite le dossier de détournement des fonds alloués au secteur de l'enseignement de base en RDC.


Dido Nsapu


(DNK/Yes)


05-Avril-2021

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