Revue de la presse kinoise de ce jeudi 15 avril 2021

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La dénonciation sur la détention par l’église catholique des écoles fonctionnant avec de faux arrêtés a suscité un désaccord considérable entre la CENCO et le Secrétariat général à l’EPST. Dans une correspondance du 30 mars 2021, le SG a fait état de la désactivation de 600 écoles conventionnées catholiques, chose qui n’a pas laissé à la CENCO le temps de se replier dans un mutisme indifférent.

L’AVENIR titre en grosse manchette : CENCO-EPST, le désaccord. Selon le quotidien de l’avenue Bas-Congo, le secrétaire général de la Cenco, l’abbé Donatien Nshole, a donné la position de l’église catholique sur la situation des écoles détenant de faux arrêtés et sur la désactivation de 600 écoles conventionnées catholiques. Il affirme qu’il ne s’agit donc pas des écoles fictives, écrit le tabloïd.


LE PHARE qui revient sur la désactivation des écoles fictives catholiques, titre que l’approfondissement des enquêtes s’impose. Finalement, écrit le quotidien, l’Eglise catholique, à travers la CENCO, s’est décidée à livrer sa lecture de l’opération déclenchée par le SG à l’EPST pour désactiver des listes de paie des écoles régulières plus de 1. 179 écoles fictives parmi lesquelles figurent 600 écoles catholiques.


Pour LE PHARE, depuis qu’il a été informé officiellement, le 30 mars 2021, par une correspondance du SG/EPST, l’abbé Nshole, secrétaire général de la CENCO, a regretté de prime abord que ces écoles soient sur la liste des écoles fictives dont à désactiver.


LA PROSPERITE signe également à sa Une que la CENCO invite les autorités compétentes à surseoir à la décision de désactivation des listes de paie. Le quotidien de Mont-Fleury rapporte la déclaration en ce qui concerne les écoles catholiques répertoriées comme fonctionnant avec de faux arrêtés, que plusieurs sont de très anciennes écoles créées depuis la deuxième république, voire depuis l’époque coloniale.


Pour le COURRIER DE KINSHASA, la CENCO rejette les allégations envers des écoles fonctionnant avec des faux arrêtés. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo (Cénco), l’abbé Donatien Nshole, a réfuté, à l’occasion de la conférence de presse organisée le 14 avril à Kinshasa, les allégations portées par le secrétaire général de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) faisant état de la détention par l’Eglise catholique des écoles fonctionnant avec des faux arrêtés ministériels.


L’abbé Nshole cite, à titre d’illustration, les écoles Kabisoko et Kitamulikwa, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu; l’Ep Munandji au Lomami; l’Ep Kiniati à Masimanimba, au Kwilu, et autres.


Dans une correspondance récemment adressée à la coordination des écoles catholiques, rappelle-t-on, le secrétaire général de l’EPST a annoncé la désactivation des listes des paies de plus de six cents écoles conventionnées catholiques, écrit le COURRIER DE KINSHASA.


La DEPECHE.CD écrit pour sa part que la Cenco rejette les allégations de détention par l’église catholique des écoles fonctionnant avec faux arrêtés.Selon ce média, la Cenco perçoit l’urgence d’un travail de vérification beaucoup plus approfondie demandant énormément du temps pour établir la responsabilité de ces faux arrêtés. Mais aussi, la nécessité de régulariser les écoles victimes de ce système et de nettoyer le fichier du personnel.


Raymond Okeselekee


(ROL/Yes)


15-Avril-2021

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