Faisant allusion aux manifestations demandant le départ de la MONUSCO, Bintou Keita a appelé les Congolais à penser au nombre de leurs compatriotes qui travaillent au sein de la MONUSCO.
"75 % de ceux qui constituent la MONUSCO sont des Congolaises et Congolais", a-t-elle déclaré, appelant des Congolais y penser. Une déclaration qui n'est pas bien passée chez certains Congolais.
"La Monusco est elle venue en RDC pour résoudre le problème du chômage ou celui de l'insécurité ?", s'est interrogée sur Twitter, Léonie Kandolo, ancien membre du Comité Laïc de Coordination (CLC).
Pour rappel, depuis le 5 avril, des manifestations ont lieu au Nord-Kivu pour dénoncer ce que les manifestants perçoivent comme l'inaction de la mission onusienne face aux tueries à répétition commises par des groupes armés.
Kassim Diagne, le représentant spécial adjoint pour la protection et les opérations au sein de la Mission des Nations-Unies qui a récemment visité l'est du pays a reconnu les faiblesses de la MONUSCO.
"J’ai entendu le cri de désespoir de la population, qui est vraiment sans défense, aujourd’hui. Je suis le premier à reconnaître, évidemment, le manquement de la Monusco et c’est sur cela que nous allons travailler. Le mandat est très clair. Le mandat qui nous a été assigné, le mandat d’assister les forces de défense et de sécurité pour protéger la population qui souffre, éradiquer les forces négatives, et également, appuyer l’autorité de l’État à restaurer ses institutions, ici au Congo.", a-t-il déclaré.
Et cela, tout en demandant aux jeunes de ne pas laisser aux groupes armés la possibilité de tirer profit de cette situation des manifestations de colère.
Dido Nsapu
(DNK/Yes)
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