Course à la présidence de l’Assemblée nationale : « Même ceux qui n'ont pas de députés sont venus brouiller les cartes » (UNC/Baudouin Mayo)

IMG
Le président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe, est officiellement le candidat de la majorité au pouvoir à l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Après sa victoire aux primaires de l’Union sacrée, un de ses cadres du parti, Jean-Baudouin Mayo dénonce l’interférence des autres candidats au poste de président de la chambre basse du parlement.

« Nous sommes en politique et notre pays a choisi la voie de la démocratie. La démocratie fonctionne notamment par les élections. Nous sortons tout juste des urnes », a réagi le député de l’UNC, Jean Beaudouin Mayo Mambeke, après la victoire de son leader, Vital Kamerhe.

Pour lui, après l’UDPS qui détient la primature, l’Assemblée nationale devait revenir à Vital Kamerhe, en tant que deuxième force politique de l’Union sacrée de la Nation. « L’UDPS, en tant que première force politique, détient la Primature et que la deuxième force politique, c'est l'AA/UNC, le regroupement de Vital Kamerhe, c'est lui qui prend désormais la tête de l'Assemblée Nationale. Cependant, même ceux qui n'ont pas de députés sont venus brouiller les cartes et empêcher le chef de l'État de donner cette opportunité à son collaborateur qui est sorti deuxième aux élections. Vital Kamerhe a démocratiquement récupéré ce que certains malins voulaient lui retirer il y a quelques années », a-t-il ajouté.

Avec 183 voix enregistrées sur les 372 votants, Vital Kamerhe a remporté les primaires devant Christophe Mboso (113 voix) et Bahati Lukwebo (69 voix). Il y a eu sept (7) bulletins blancs. À  l'Assemblée nationale, ce vote a été organisé, mardi soir, sous la direction du Présidium de l'Union sacrée et présidé par le Secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya.

Vital Kamerhe est bien parti pour occuper la présidence de l’Assemblée nationale pour la deuxième fois de son histoire. Il a occupé ce poste sous Joseph Kabila avant d’être contraint à la démission après un malentendu avec son ancienne famille politique, le PPRD.

Gisèle Mbuyi


(GM/DNK/Yes)


24-Avril-2024

COMMENTAIRE(S)

Laisser un commentaire