A en croire les habitants de cette contrée de la province, plusieurs villageois arrivés à Mbandaka affirment que les signes du Monkey Pox ont apparu dans le territoire de Bolomba, il y a plus d'une année. Mais le groupement Bokala, dans le secteur de Lusanganya, est parmi les aires les plus touchées par la maladie dans la zone de santé de Monyeka.
Et le dernier cas à signaler est celui d'un pasteur de l'Église PATMOS, décédé mardi dernier, au village Bosilela, considéré comme l'épicentre actuel de l'épidémie. Le corps de la victime, en putréfaction avancée, a été inhumé le même jour, rapporte Radio Okapi.
Mais le lendemain, le père du défunt a également succombé à la maladie, alors que les trois enfants du défunt pasteur sont également admis dans un centre de santé. Ils sont dans un état critique, ont indiqué les témoins joints le week-end par la même source. L'infirmier du village, à environ 3 Km de Bosilela, s'est dit dépassé à cause du nombre élevé des malades et surtout du manque de médicaments pour la prise en charge des signes cliniques des malades.
La montée de la maladie inquiète la population et les voisins environnants. Ces derniers redoutent le pire en déplorant l’indifférence totale des autorités en place et des humanitaires. À noter également que cette maladie se propage dans cette partie du territoire national à cause d'un manque de sensibilisation et de l’application des mesures d’hygiène.
Gisèle Mbuyi
(GM/DNK/Yes)
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