Nord-Kivu : 10 morts chaque jour dans les camps de déplacés à Goma, le gouverneur tire une sonnette d’alarme

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Désemparée, l’autorité provinciale du Nord-Kivu lance un cri d’alarme au sujet de l’insécurité et des épidémies à la base de l’augmentation du nombre de décès, quotidiennement dans les camps des déplacés à Goma.

Le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami a alerté l’opinion mardi 25 mars au cours d’une conférence de presse sur le drame humanitaire dans les camps des déplacés avec une hausse inconsidérée du nombre de morts enregistré chaque jour dans les camps de déplacés dans les périphéries de Goma.

Avec cet afflux massif des déplacés, la situation dans les camps de déplacés autour de Goma devient intenable, a-t-il déploré avant de préciser : « On enregistre environ 10 morts par jour dans les camps de déplacés dus aux épidémies et à l’insécurité. La province du Nord-Kivu compte actuellement plus de 2 700 000 déplacés internes qui ont fui les affrontements entre les FARDC et les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda ».

Peter Chirimwami a évoqué  plusieurs défis qui ont aggravé la situation humanitaire dans la province du Nord-Kivu, en citant la résurgence du M23, l’activisme des ADF et des FDLR.

Les Congolais dénoncent cette indifférence de la communauté internationale, notamment des puissantes occidentales face à cette guerre injuste, surtout face à l’agresseur.

Boni T.


(BTT/PKF)


28-Mars-2024

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